Qui nous sommes
Le Parti Niçois (Partit Nissart) fondé en 2010 a pour but de défendre et de promouvoir les intérêts économiques, sociaux, culturels, patrimoniaux et environnementaux du Pays Niçois, comme défendre la reconnaissance du peuple Niçois et permettre la réappropriation des droits légitimes à l’auto-détermination auxquels les Niçois, comme tout peuple, ont droit.
Des bords la Méditerranée jusqu’aux plus éloignées des vallées, les habitants du Pays de Nice doivent pouvoir, sans interférence marseillaise et parisienne, être seuls à décider de leur avenir et se donner les moyens de pouvoir vivre et travailler localement et faire vivre cette terre qui nous a vus naître ou s’installer. Le Pays de Nice doit pouvoir profiter pleinement de la richesse produite qui finit, bien souvent, uniquement dans les caisses de la région et de l’état en nous laissant les miettes.
Le Parti Niçois défend et soutient toutes les initiatives permettant au peuple de reprendre en main son destin par la réappropriation de sa souveraineté, partielle ou entière, confisquée par Paris et Marseille.
La première souveraineté à restaurer, est celle, régionale vis-à-vis de Marseille notre adversaire et rivale depuis toujours : quitter la région artificielle « Provence-Alpes-Côte-d’Azur » et briser les chaînes de la tutelle marseillaise pour permettre l’émergence d’une région propre au pays Niçois premier pas indispensable à son épanouissement, à son futur et nous permet d'exercer un contre-pouvoir face à la capitale.
Les partis nationaux traditionnels sont opposés à ce que les Niçois puissent reprendre en main leur destinée et avoir leur mot à dire sur ce qui se fait chez eux. Ils sont tous à des degrés divers des jacobins et par conséquent tournés exclusivement vers Paris. Ils souhaitent le maintien de ce centralisme parisien qui abandonne les zones rurales, brade notre patrimoine, nous confisque nos infrastructures ou institutions, nous prive du peu d’autonomie dont nous disposons et fait obstacle à la pérennisation et la transmission de notre identité et de notre langue. Ce même centralisme qui par sa sacro-sainte devise d’une « République une et indivisible » cache un système dépassé, plongeant la France et Nice dans le formol par un véritable déni de démocratie.
Le Parti Niçois se veut être un rassemblement des Niçoises et Niçois de tout milieu, de la société civile, ayant comme seule ambition de faire vivre leur territoire en s’affranchissant de l’éternel clivage idéologique des partis parisiens divisant les Niçois comme dans d’autres régions :
- Nul besoin d’idéologie pour gérer une ville ou un territoire à taille humaine comme le Pays Niçois.
- Nul besoin d’être étiquetés politiquement pour vouloir la sécurité pour tous, défendre les libertés individuelles, défendre les intérêts des travailleurs ou encore protéger l’environnement et la qualité de vie.
Le Parti Niçois, c’est l'unique alternative à ce système centraliste éloigné de nos problèmes et décidant à notre place, nous sommes résolument tourné vers l’avenir pour le seul bien-être de nos concitoyens au contraire des partis jacobins passéistes, volontairement immobilistes pour leur propre intérêt.
Nous allons dans le sens de l’histoire et dans la dynamique du réveil des peuples qui un peu partout en Europe sortent de la léthargie dans lequel les états-nations artificiels les avaient plongés. Niçoises, Niçois ne laissez plus les autres dicter votre conduite, reprenez votre destin en main !
"La débacle de l'UMP" - Communiqué du Parti Niçois / Partit Nissart - 26 septembre 2011
« Le Parti Niçois/Partit Nissart, bien qu’apolitique ne peut se désintéresser de la politique nationale car elle pèse d’un poids très lourd sur le destin des Niçois. Nous ne reconnaissons pas la légitimité des partis français à Nice, mais cependant, les dernières élections sénatoriales appellent nos remarques. Les deux grands partis français qui se partagent le pouvoir se déchirent déjà, sept mois avant les élections présidentielles. Ils sont tous deux co-responsables de ce que vivent les niçois, mais pour l’heure c’est l’UMP qui gère Nice. C’est donc avec satisfaction que nous avons vu la débâcle aux sénatoriales du parti de M. Estrosi ; c’est également un revers très grave pour M. Sarkozy. C’est M. Estrosi qui par tous les moyens veut faire disparaître l’authentique identité niçoise, la cantonnant dans un folklore à deux sous et c’est encore lui qui avec M. Sarkozy a inauguré à Nice l’année dernière les ferrailles de la honte commémorant l’occupation militaire de Nice en 1860 et le plébiscite truqué. Il nous est donc agréable que leur parti, rétrograde et va-t-en-guerre, scorie du passé, ait perdu la majorité au sénat français, ce qui laisse présager sa défaite définitive. »
« L’UNR gaulliste installa jadis la structure mafieuse du SAC à Nice par le biais d’un certain représentant en liqueurs anisés, qui s’est distingué comme l’on sait dans divers prétoires correctionnels, mais demeure inamovible dans un régime dont la vertu n’est pas la qualité maîtresse ; celui qui fit extrader Jacques Médecin, n’est allé lui, derrière les barreaux, mansuétude due au fait qu’il aurait « rendu des services à la République », une république bananière où circulent des valises de billets et où les amis des amis règnent en Maîtres. Le RPR, puis l’UMP, hériters de l’UNR ont mis la main sur Nice depuis le départ de Jacques Médecin en 1990, et les niçois peuvent voir, effarés, ce qu’est devenue leur ville vingt ans après. Le constat est plus qu’accablant, et il faut chasser les représentants de ce parti hautement néfaste à notre ville et à ses intérêts. »
« M. Paille (parti Radical) a déclaré que « la défaite de l’UMP était dûe au sectarisme de ses dirigeants », ce qualificatif émane d’un homme politique français il va comme un gant à M.M. Estrosi et Ciotti. Cette défaite nationale ébranle leur pouvoir local et nous nous en félicitons car une opportunité se fait jour d’installer la société civile au pouvoir à Nice, lors des prochaines élections municipales, solution alternative à la droite et à la gauche. »
« Cela dit, si la gauche devait emporter les élections présidentielles, nous demanderons officiellement à ses dirigeants, de nous préciser leur position au sujet de Nice et de son destin, car suite à la Déclaration de Genève et à notre intervention auprès du Secrétariat général de l’ONU le traité de Turin n’est toujours pas enregistré par cette instance suprême. Ce fait majeur pour Nice et la Savoie, revêt une importance capitale car nos deux pays annexés illégalement, subissent les affres de la déliquescence française, alors que l’autogestion et nos énormes atouts économiques, permettraient que nos deux peuples vivent autrement qu’au rythme de la faillite du système, de la paupérisation, de l’insécurité, et des troubles crapuleux, ethniques, voire religieux, qui s’annoncent, comme on l’a vu récemment à Londres. »
« Notre identité n’est pas morte comme l’aurait voulu le pouvoir jacobin, elle renaît grâce à la prise de conscience de beaucoup de jeunes niçois qui se veulent Niçois avant tout. Elle sera notre rempart ; elle est déjà le gage d’une vie meilleure, dans une ville assainie et prospère. Nous défendrons les droits de Nice et demandons à toutes les niçoises et niçois conscients de cet enjeu vital pour nous-mêmes et notre jeunesse, de nous rejoindre. Tous ensemble, nous avons le devoir de participer à la délivrance de notre ville, avilie, jetée en pâture aux affairistes qui bétonnent nos sites pour remplir leurs coffres-forts alors que les Niçois ne peuvent plus se loger chez eux, notre ville livrée à des éléments troubles et dangereux qui impunément font de nous des étrangers sur notre propre sol. Cela ne peut plus durer, il faut se battre, et accéder en premier lieu au pouvoir municipal afin de remettre de l’ordre chez nous, car demain nous serons submergés et coulerons enchaînés dans les cales nauséabondes du pays qui nous annexé par l’invasion militaire du 1er avril 1860. Issa Nissa ! ». Fin de communiqué.